Durant le Workshop donné par Lilian.B
1er shoot
2ème shoot
Série d'éssais
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Finalisation montage
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Bien trop souvent la femme est perçu comme un objet de séduction et de désir aux formes chaleureuses et nonchalantes qui doit respecter certains codes strictes et rigoureux. Notemment dans la publicité. L'image de la femme y est exploitéepar les publicitaires pour son pouvoir d'achat et son pouvoir de séduction. L'une des stratégies publicitaires peut être l'identification de la femme qui se plaît à se reconnaître dans ses habitudes consuméristes. L'image qui en est donné n'est pas nécessairement le reflet d'une réalité mais plutôt l'expression des aspirations de chaque public. C'est pourquoi des mannequins sont le plus souvent utilisés dans les publicités, ils incarnent le vouloir être de la femme. La femme dispose d'un pouvoir d'achat considérable. Au-delà des produits de beauté, qui s'adressent à une clientèle avant tout féminine, la plupart des produits de consommation courante sont encore aujourd'hui achetés par les femmes.
Les publicitaires utilisent le corps de la femme pour sa valeur esthétique. La publicité se conçoit dans une démarche de séduction, le charme de la femme devient alors un argument de vente. Si cette utilisation est justifiée pour la promotion de certains produits tel que les produits de beauté, les parfums, le prêt-à-porter... on peut cependant parfois regretter une utilisation gratuite et simpliste du sexe.
Se pose ici la question de l'inadéquation entre l'image et le produit vanté, qui caractérise bon nombre de publicités usant entre autre de l'image de la femme-objet. Par exemple, une publicité pour le café Lavazza illustre son slogan, " Express yourself " via une femme singulière dénudée. Y a t-il un rapport entre la nudité et une marque de café?
De même la plupart des publicités réalisées à l'attention des concessionnaires automobiles, utilisent l'image de la femme sans qu'il n'y ait le moindre lien entre entre le produit et la femme. Cette dernière devient alors un objet de désir, qui n'a pour seul but que d'attirer l'attention des hommes.
A l'extême, la femme peut se trouver assimilée à l'objet de consommation présenté.
(image tirée de google)
Le shockvertising
L'impacte publicitaire.
Etant donné le nombre de messages de publicitaires, la publicité se doit de se démarquer. Les réponses semblent se trouver dans la provocation, qui garantit cet indispensable impact: la publicité doit faire preuve d'audace.
Le shockvertising s'inscrit dans cette optique, se nourrit des tabous de la société que sont la violence, le sexe, la drogue, etc. Si l'on a tenu à s'attarder sur cette stratégie c'est d'une part parce que la femme incarne ces tabous, d'autre part parce que son corps y est exploité de manière parfois dénigrante. D'ailleurs, dans une thèse de doctorat de l'Université de Lausanne, Raphaël Arn définit le shockvertising en ces termes: " Doit être considérée comme choquante toute publicité, quel qu'en soit le support, qui présente des thèmes sans relation objective avec le produit ou l'entreprise et susceptibles d'entraîner de violentes réactions auprès des consommateurs dans le but d'accroître la notoriété de l'entreprise".
Trois éléments distinguent la publicité choquante des autres publicités, à savoir le thème utilisé (exploitation de sujets sensibles), le but (accroître la notoriété) et enfin l'absence de liens objectifs entre la publicité et le produit ou l'entreprise.
L'une des premières publicités utilisant cette stratégie fut pour les glaces extrême de Gervais. Le spot mettait en scène un combat fratricide entre deux jeunes femmes, dont l'une est clairement égoïste et sadique, alors que la seconde apparemment en manque, est prêt à tout ( supplications, menace à la tronçonneuse, etc) pour obtenir ne serait-ce qu'une miette du cornet...
L'histoire à crée une sorte de distribution symbolique des rôles, une répartition sexuelle ou la femme est restée longtemps considérée comme une auxiliaire de son mari ou de son père, réduite à un rôle sécondarisé.
Pour preuves, on peut noter quelques citations révélatrices:
Montaigne: " La plus utile et honorable science et occupation à une femme est la science du ménage "
Proudhon: " L'homme et la femme peuvent être équivalents devant l'Absolu : ils ne sont point égaux, ils ne peuvent pas l'être, ni dans la famille, ni dans la cité ".
Jusqu'en 1960, Le petit Larousse définissait ainsi:
- Homme: " Personnage de sexe masculin et énumérait les qualités de " L'homme de bien, du gentilhomme, de l'homme de lettre ... "
- Femme: compagne de l'homme, épouse, assortie, entre autre de " femme de chambre, femme de ménage, femme de petite vertu, bonne femme". Il faudra en éffet attendre le milieu du XXème siècle pour que la femme soit reconnue.
Autres Photographies faites en Workshop
Modèle: Lauren.C
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